Vous pensez être à l’abri de la pollution une fois la porte de votre nid douillet refermée ? Détrompez-vous ! L’air intérieur serait en réalité jusqu’à 10 fois plus vicié que l’air extérieur, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Poussières, allergènes, composés organiques volatils (COV), moisissures, fumées… Notre habitat regorge de polluants invisibles qui peuvent provoquer des maux de tête, des allergies, des troubles respiratoires et même des maladies chroniques. Heureusement, il existe des solutions efficaces pour assainir l’air de nos logements. Découvrez nos conseils pour respirer enfin un air sain et vivifiant chez vous.
Aérer son logement : le réflexe santé à adopter sans modération
Un geste tout simple, mais redoutablement efficace pour chasser les polluants : aérer quotidiennement. Ouvrez grand vos fenêtres 5 à 10 minutes matin et soir, même en hiver. Ce geste permet d’éliminer les particules fines, les allergènes et l’humidité stagnante. Pour plus de conseils, demandez l’avis de professionnels comme Ventilo Exp’Air.
Optimiser la circulation de l’air
Vérifiez que l’air circule bien d’une pièce à l’autre en laissant un espace sous les portes. Votre intérieur bénéficiera d’un renouvellement d’air régulier, gage d’une atmosphère saine.
Certains appareils ménagers comme les hottes de cuisine favorisent également l’extraction des polluants. Pensez à les faire tourner systématiquement lors de la cuisson pour évacuer les émanations grasses et les gaz de combustion.
Même si l’aération représente un réflexe imparable, son efficacité reste malgré tout limitée. Pour assainir en profondeur l’air intérieur et préserver votre santé, d’autres solutions méritent votre attention.
Miser sur la ventilation mécanique contrôlée (VMC)
La VMC est un allié précieux, surtout dans les pièces humides comme la salle de bain et la cuisine. Elle permet d’expulser l’air vicié et d’apporter de l’air neuf en continu. Si vous avez une VMC double flux, vous bénéficierez d’un air filtré et préchauffé, idéal pour un confort optimal en hiver.
Pensez à nettoyer et à entretenir régulièrement votre VMC pour éviter qu’elle ne devienne une source de pollution elle-même.
Limiter les sources de pollution intérieure
Nous sous-estimons souvent la nocivité des produits que nous utilisons au quotidien. Or, certains détergents, sprays et parfums d’intérieur contiennent des COV, qui se libèrent dans l’air et peuvent irriter les voies respiratoires.
Privilégier les produits d’entretien naturels
Préférez les recettes naturelles à base de vinaigre blanc, de savon noir, de bicarbonate et de citron. Efficaces, économiques et écologiques, elles sauront redonner brillance et propreté sans altérer la qualité de l’air.
Évitez les lingettes désinfectantes et les nettoyants en spray, qui diffusent des particules fines dans l’air.
Bannir l’usage excessif des parfums d’intérieur
Les bougies parfumées, l’encens et les sprays d’ambiance sont d’autres sources de pollution insoupçonnées. Leur combustion libère une quantité de substances toxiques telles que le benzène et le formaldéhyde. Optez plutôt pour la diffusion d’huiles essentielles aux vertus assainissantes comme l’eucalyptus, le tea tree ou la lavande. Vous profiterez de senteurs délicates tout en purifiant l’air efficacement grâce aux propriétés bactéricides des huiles.
Réduire la poussière et les allergènes
La poussière est l’un des principaux vecteurs de pollution intérieure. Invisible à l’œil nu, elle transporte avec elle des allergènes, des particules fines et même des substances toxiques issues des meubles, des textiles et des produits ménagers.
Adopter les bons gestes
Pour limiter l’impact de la poussière sur la qualité de l’air, l’aspirateur doit devenir votre meilleur allié. Passez l’aspirateur deux à trois fois par semaine, en privilégiant un modèle équipé d’un filtre HEPA capable de retenir les microparticules. En complément, l’utilisation d’un chiffon microfibre légèrement humide est préférable à un simple dépoussiérage à sec, qui ne ferait que soulever et redistribuer la poussière dans la pièce.
Le textile est un véritable réservoir à allergènes. Lavez régulièrement les rideaux, tapis et coussins afin d’éviter l’accumulation de polluants et la prolifération des acariens.
Entretenir son linge et sa literie
De même, la literie demande un entretien rigoureux. Changer ses draps toutes les deux semaines est une habitude essentielle pour un sommeil sain. Aérer son matelas et ses oreillers permet également de réduire l’humidité et d’éviter la formation de moisissures. Si vous êtes particulièrement sensible aux allergies, privilégiez des matières naturelles comme le coton ou le lin, qui retiennent moins les particules que les tissus synthétiques.
Purifier l’air avec des solutions naturelles
Si l’aération est essentielle, certaines plantes dépolluantes peuvent également absorber une partie des toxines présentes dans l’air intérieur :
- le lierre et la fougère de Boston sont excellents pour capter le formaldéhyde
- l’aloé vera absorbe les COV émis par les peintures et les colles
- le chlorophytum (plante araignée) est efficace contre le monoxyde de carbone
- le spathiphyllum (fleur de lune) combat les benzènes et l’ammoniac
Pour un effet optimal, placez ces plantes dans les pièces où vous passez le plus de temps.